Dezember 2002

Dienstag, 26. Januar 2010

Vent du Nord

Tu es partie. Un horrible silence plane sur la terre. Je me suis lancé dans les avenues à ta recherche : j’ai ausculté au fond des regards l’éclat de ton regard ; j’ai demandé aux statues voilées dans leur bâches par quels chemins tu avais pu t’enfuir.

Indifféremment tu as rangé deux ou trois paroles dans ma mémoire ; tu as salué l’assemblée ; tu t’es retournée vers ton existence. Et loin de tout je maudis cette pluie fraîche qui vient couler comme des larmes sur mon visage – les gens se diront « le brave homme, il éprouve des sentiments ». Mais si les tuer tous pouvait te faire reparaître, que de jours éternels ils regretteraient ces mots !