Dans la profondeur de l’hiver voici qu’un groupe s’ouvre. Tandis qu’ils parlent et que leurs paroles se distillent en vapeurs inutiles, tu apparais silencieuse dans cette foule. Je t’aime. Tu es belle. Tu respires l’élégance et la vie. Chacun se presse autour de toi dans l’espoir de mieux te connaître. Je t’ai vue autrefois, je te devine aujourd’hui : les saisons ont jeté hors de toi tout ce que l’on pouvait te reprocher.
J’ai quitté mes amis amassés, je marche au milieu de l’allée ; mille flocons tombent en bourrasque sur le monde. Je me sens tellement vivant de t’avoir vue. Que m’importent la neige et l’univers ? S’il était vraiment écrit au front du vieux décembre que je serais heureux en ce jour, qui peut vraiment prétendre à la souffrance ?