Adieu, ma belle, adieu à tous mes espoirs de grandeur en ta compagnie : une autre que toi m’appelle, que j’aime avec plus de fureur – et qui répond avec tendresse à mon amour. Même l’hiver devient doux, lumineux. Un regard, un geste, et la vie comme le monde changent de soleil.
Si tu lis un jour ces poèmes, et si tu devines qu’ils te sont adressés, songe patiemment à la désolation que tu as fait régner en moi. Mon âme gémissait, pauvre ruine sous tous les vents de l’univers, et je t’aurais aimée démesurément, douloureusement. Ne me plains pas, car l’amour qui s’offre à moi est plus qu’une renaissance – mais ne t’avise plus jamais de paraître sous mes regards !