Dezember 2002

Dienstag, 26. Januar 2010

Espoir de ce qui ne fut pas

Ce matin le soleil brille avec plus d’intensité, transperçant les arbres sans feuilles ; la terre tremble sous sa caresse. J’imagine que je marche à tes côtés, dans une forêt étrange. La vie est si simple : au milieu d’une clairière où sommeillent encore les oiseaux, je nous vois assis sur un tronc d’arbre mort.

Nous nous reposerons d’avoir tant marché ; la chaleur de l’effort nous fera encore sourire. Puis le froid perçant, la rosée que le matin lumineux ne parvient pas à sécher, nous forceront à nous rapprocher lentement, pour nous tenir plus chaud. Nous partagerons un long regard, je mettrai ma main autour de ta taille, et nous nous embrasserons, sous les arbres encore vivants.